Cela arrive même aux meilleurs marins… Même en se préparant au mieux et en naviguant parfaitement, il y a toujours un risque d’échouer sur un banc de sable, un rocher, une plage ou d’autres sols. Ce n’est pas forcément agréable, mais en gardant la tête froide et en suivant ces 5 étapes, vous vous retrouverez de nouveau les cheveux au vent – sans frais ou conséquences démesurés.
1. Evaluez la situation
Votre bateau a heurté le fond. Essayez d’éviter de succomber à la panique et prenez avant tout le temps d’analyser la situation en détail. (Utilisez éventuellement votre canot de sauvetage pour faire le tour de votre bateau et) posez-vous ces questions:
- Où suis-je ? Où y a-t-il exactement de nouveau de l’eau profonde ?
- Y a-t-il des marées ? Est-ce marée basse ou marée haute ?
- La situation est-elle critique, y a-t-il un danger imminent ?
- Y a -t-il des blessés à bord ?
- Y a-t-il une fuite ?
La réponse aux trois dernières questions est-elle positive ? Sautez alors l’étape 2 et demandez de l’aide au plus vite.
2. Essayer de vous dégager vous-même
Dans le meilleur des cas, vous n’avez pas besoin d’aide extérieure pour vous sortir de cette situation critique. En cas de fuite dans le bateau ou si un membre d’équipage est blessé, appelez sans exception les services de remorquage et de secours. Dans tous les autres cas, vous pouvez prendre un certain nombre de mesures vous-même :
- Ne mettez pas votre moteur en marche avant de flotter de nouveau ou d’être certain que votre hélice et votre gouvernail ne peuvent être endommagés. Manœuvrer vers l’arrière, voire essayer de naviguer vers l’avant, par-dessus l’obstacle, aggravera généralement la situation. En outre, la boue ou les algues peuvent endommager les hélices lorsque vous mettez le moteur en marche.
- Déplacez les équipements les plus lourds ainsi que l’équipage à l’opposé de l’impact. Ce qui est encore mieux est de perdre autant de poids que possible. Vous pouvez par exemple vider les réservoirs d’eau ou déplacer le matériel lourd sur le canot de sauvetage.
- Un voilier vous offre la possibilité, si la direction du vent le permet, d’hisser une voile qui vous procurera une inclinaison afin de pouvoir soulever la quille du sol.
- Si vous êtes chanceux, vous n’aurez qu’à attendre que la marée ne monte. Il vous suffit d’attendre que la profondeur de l’eau soit suffisamment importante pour mettre le moteur en marche. Mais faites attention ! Pendant que vous patientez, immobilisez le bateau grâce à une ancre afin d’éviter qu’il ne reste coincé plus longtemps.
- Vous pensez être suffisamment léger et flotter de nouveau ou que les hélices ne risquent rien ? Pour les petits ou légers bateaux, il convient d’abord de pousser contre le fond avec une rame ou une gaffe de bateau. Si votre bateau bouge suffisamment, vous pouvez remettre le moteur en marche.
3. Demande de l'aide
Y a -t-il des blessés à bord ? Y a-t-il une fuite dans votre bateau ? Votre bateau est-il endommagé de quelque manière que ce soit ? Dans ce cas appelez immédiatement à l’aide. Contactez les services de remorquage et/ou de secours via la radio se trouvant à bord.
En cas de fuite, il est préférable de faire descendre toutes les personnes à bord du bateau, dans la mesure du possible. Immobilisez votre bateau grâce à une ancre et activez une pompe le cas échéant afin d’éviter que le bateau ne coule.
Il se peut également qu’il n’y ait pas de dommage considérable, mais que vous soyez tout de même coincé. Dans ce cas, n’essayez pas de vous sortir de cette situation de vous-même, faites plutôt appel à une aide extérieure.
CONSEIL (de Tim) : L’assistance dépannage et de remorquage sont des services qui peuvent coûter très cher, en fonction des conditions météorologiques et de votre emplacement. Il vaut parfois mieux négocier avec les propriétaires de navires environnants afin de venir vous remorquer. Payez l’équipage en contrepartie des frais encourus ou donnez-leur une bouteille de bon vin en guise de remerciement.
4. Assurance du bateau
En Belgique et en France, vous pouvez parfois être agréablement surpris, mais aux Pays-Bas et dans certains pays méditerranéens, le service de remorquage revient parfois à 1000 € de l’heure.
Une bonne assurance bateau couvre généralement l’assistance, le dégagement, le service de remorquage et le sauvetage. Toutefois, chaque remorquage doit être justifié. Consultez donc attentivement les conditions afin d’éviter toute dépense inutile. Vous ne pouvez pas considérer une assurance bateau comme un service de dépannage.
5. Mieux vaut prévenir que guérir
Aussitôt que votre bateau touche le fond, il ne suffit que de quelques minutes pour que la situation ne tourne au cauchemar pour le bateau et l’équipage. Même les bateliers les plus expérimentés peuvent rencontrer des circonstances inattendues. Les accidents peuvent toutefois être évités grâce à une bonne préparation.
- Faites votre travail, planifiez la navigation de votre voyage dans les moindres détails et
- entretenez scrupuleusement tout votre matériel.
- Demandez à un équipage avec une certaine expérience de navigation des conseils sur l’entrée dans des eaux inconnues.
6. Guérir ou réparer
Veillez à faire examiner votre bateau par un expert si vous avez échoué. La quille, la structure de la quille, la coque, le gouvernail et l’axe de gouvernail, l’hélice et l’axe de l’hélice, l’alignement du moteur, etc. peuvent être endommagés.
S’il n’y a pas de dommage, vous pouvez continuer à profiter le cœur léger de la saison de navigation. En revanche, s’il y a des dommages, notifiez ceux-ci à votre courtier via ce formulaire. Vous serez assisté dans les plus brefs délais par un expert en dommages maritimes ou redirigé vers un réseau reconnu de réparation des dommages.
N’hésitez pas à consulter nos assurances bateau avant votre départ et découvrez ce que vous devez faire en cas de besoin. Bon voyage !
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